Le football partout, même aux cérémonies religieuses July 14, 2010
Que ferons-nous et que dirons-nous après 64 jeux (ou matchs), l’entrée du Ghana en quarts de finale, et la victoire de l’Espagne en Afrique du Sud? La Coupe du Monde 2010 a été aussi une victoire pour le continent africain et a contribué à créer un sens de solidarité dans le monde entier et en Afrique. J’ai été surpris d’entendre, quand j’ai amené ma nièce a une cathédrale à Dakar, un frère parler des vuvuzelas en tant que question culturelle, se référer aux ballons de football dans un sens métaphorique, et mettre le jeu au centre d’une homélie. L’auteur a eu la gentillesse de la partager, et voici comment commence le sermon.
« Chers amis, j’ai encore en mémoire le titre choc d’un article : « le foot on s’en fout ! » Nous pouvons bien comprendre cette insurrection et cette révolte, parce que nous ne sommes pas tous des fans du ballon rond. Nous n’aimons pas tous le foot ; nous ne vibrons pas tous au spectacle du ballon s’écrasant au fond des filets. Nous ne frémissons pas tous au rythme des corners et des penalties. Mais force est de constater que la Coupe du monde de football constitue un évènement que l’on ne peut ignorer, pour la simple raison que rien de ce qui touche l’humanité ne peut nous laisser indifférent.
« Voilà pourquoi, alors que l’Espagne et la Hollande se préparent à jouer la finale de la 19é Coupe du monde de football, je voudrais, dans le cadre de notre entretien familial, vous proposer à la lumière des textes sacrés une méditation assaisonnée par cinq faits qui m’auront marqué durant Coupe du Monde 2010.
« 1er fait. Une amie, vivant à Jobourg, m’appelle de l’Afrique du Sud le soir du match Afrique du Sud- Mexique, pour me faire part de la belle ambiance qui règne dans la nation arc-en-ciel, dans le pays de Nelson Mandela. Noirs et blancs, prennent les mêmes bus, pour se rendre au Stade… »
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